Investir dans l’immobilier sur le 2e arrondissement de Paris

Secteur Bourse / Quatre-Septembre

720 000 euros pour un 120 mètres carrés. A deux pas des bureaux du luxueux quartier de l’Opéra, on ne peut plus guère se loger à moins de 5800 euros le mètre carré.  Mais attention, seuls les appartements des beaux immeubles qui bordent  la place Gaillon ou les petites et moyennes surfaces impeccablement tenues justifient de payer le mètre carré plus de 6500 euros. C’était le cas, au pied du métro Quatre-Septembre, d’un 58 mètres carrés situé dans un immeuble en pierre de taille avec ascenseur, parti à 400 000 euros, soit 6900 euros le mètre carré. Avis aux couples avec enfants : derrière les façades haussmaniennes se cachent quelques quatre ou cinq-pièces à vendre. Rue Saint-Augustin, l’un d’eux, de 120 mètres carrés, est parti à 720 000 euros, soit 6 000 euros le mètre carré. 

Secteur Sentier

La cote rejoint petit à petit celle du quartier de Montorgueil. Cela fait bien longtemps que les ateliers de confection ont laissé la place à une clientèle de jeunes cadres et que tous les appartements ont été retapés. Du reste, les prix sont ici désormais à peine 5 à 10 % inférieurs à ceux du secteur voisin de Montorgueil : le mètre carré de bonne tenue s’y négocie entre 6000 et 6600 euros. Rue de Cléry, un beau 110 mètres carrés n’a ainsi pas eu de mal à trouver preneur à 760 000 euros. Et un 24 mètres carrés de la rue Sainte-Foy s’est vendu 153 000 euros. A noter : du côté du très animé boulevard de Bonne-Nouvelle, on peut encore trouver des biens en état correct à moins de 5900 euros le mètre carré.

Secteur Montorgueil

Au moins 6400 euros le mètre carré en petites surfaces. Boosté par la demande de jeunes couples à fort pouvoir d’achat, ce coin truffé de restaurants branchés, où dominent les petites surfaces, est devenu hors de prix : malgré des copropriétés souvent défraîchies et dépourvues d’ascenseur, la plupart des transactions relevées dans les rues Greneta, Saint-Sauveur ou Tiquetonne se situent entre 6400 et 6800 euros le mètre carré. Dernier exemple en date : rue des Petits-Carreaux, comptez pour un 40 mètres carrés en état aux alentours de 265 000 euros. A noter : les biens très rares, comprenant deux vraies chambres ou dotés d’une terrasse, dépassent le seuil des 7000 euros le mètre carré.